dimanche, octobre 15, 2006

Les Bayeusains parlent aux Parisiens

Omaha Beach le 10 octobre ... ils ont finis dans l'eau jusqu'aux cuisses !!
Bref, ils s'acclimatent bien et nous aussi.

Après une longue interruption involontaire de l'image et du son, nous sommes enfin reconnectés à la toile.

Nous vous embrassons tous bien fort, vous nous manquez, à très bientôt .

Elijah, Julianne, Séverine et Yves Posted by Picasa

lundi, octobre 09, 2006

Escroquerie au ramonage, méfiez-vous

Aujourd'hui encore l'immeuble a été pris d'assaut par un soi-disant ramoneur indélicat et grossier.

Il est loin le temps des ramoneurs sympas de Marie Poppins !

Celui là a commencé par sonner partout pour se faire ouvrir la porte. Après quelques échecs et remises en place, il a fini par entrer et a commencé une série de démarches agressives, prétendant avoir affiché une note pour prévenir de son passage et rappelant avec insistance à ses interlocutrices que le ramonage est obligatoire.

Dans sa démarche de vente forcée il a réussi à forcer une personne agée de l'immeuble à ramoner deux conduits inutilisés pour une somme forfaitaire de 2x70 €.

La question n'est pas du prix, mais quand même...

Oui mais voilà, ce monsieur, du nom de Dufour, opérant pour le compte de la société "Entreprise C.J., sise à 3 rue de l'Eperon 77000 melun, SIRET 479 042 483 000 12, 01 60 66 84 62 - 06 26 95 60 38, n'a pas lu l'affichage des coordonnées de notre syndic.

Il n'est pas censé opérer dans des immeubles gérés par des syndics, c'est même indiqué sur son papier à entête.

Chaque année apporte son lot de démarches incongrues, du nouvel an Roumain aux vendeurs de torchons et autres pseudo-ramoneurs agressifs. Pour éviter les déconvenues à l'avenir, procédons simplement :
  1. Nous afficherons dans le hall une note précisant que les démarches à domicile des prestataires de services non mandatés par le syndic de copropriété sont interdites.
  2. Restons vigilants et dans l'éventualité d'une visite incongrue, contentons nous de refuser toute discussion avec une entreprise qui n'a pas été mandatée par le syndic et qui n'a pas fait un affichage préalable suffisament à l'avance pour nous permettre de demander une intervention.
A toutes bonnes fins, la démarche de notre escogriffe mérite a minima une main courante au commissariat. Le droit est pour nous comme le précise le résumé de conso.net.

Voici l'essentiel si vous vous faites piéger malgré tout :
LES RECOURS
◆ Saisissez une association de consommateurs qui sera à
même de vous aider.
◆ Alertez la direction départementale de la concurrence. Ce
service est habilité à constater et à poursuivre les infractions
relatives au démarchage à domicile.
◆ Vous pouvez vous retourner contre le démarcheur, mais vous
avez tout intérêt à vous retourner aussi contre l’entreprise ; le
risque d’insolvabilité est moindre. En effet, l’entreprise est
civilement responsable des démarcheurs, même indépendants,
qui agissent pour son compte (L. 121-29 C. consom.). Ainsi
une entreprise est civilement responsable de son employé
lorsque celui-ci falsifie un bon de commande de système
d’alarme (Cass. Civ. 2e, 8.11.1993 ; Bull. civ. n° 321).
En cas de poursuites pénales contre le démarcheur, vous pouvez
vous constituer partie civile et demander une somme
égale aux paiements effectués ou au montant des chèques ou
des prélèvements signés, sans compter les dommages et intérêts
(L. 121- 31 C. consom.).
Adresses utiles
Direction départementale de la concurrence, de la consommation
et de la répression des fraudes (DDCCRF) : généralement
à la préfecture du département.

Fédération de la vente directe : 100, avenue du président
Kennedy, 75016 Paris. Tél: 01 42 15 30 00.
Fax : 01 42 15 30 90. Ce syndicat professionnel a mis en
place une commission paritaire de médiation pour résoudre
les litiges de ses adhérents, mais aussi des autres.
Site internet: www.fvd.fr